Ils sont nés dans les familles les plus influentes du Japon, ils ont toujours eu ce qu’ils désiraient, ils n’ont jamais eu à travailler pour avoir assez d’argent afin de se payer quelque chose, pas besoin, ils nagent dans l’opulence depuis leur naissance. Ils n’ont pas non plus à se préoccuper de leur avenir, ce dernier est déjà tout tracé. Tandis que certains se demandent ce qu’ils vont devenir, ils savent qu’ils reprendront les affaires familiales ou se marieront avec les fils et les filles de familles mieux placées ou intéressantes pour l’intérêt de leur propre famille.

Ils fréquentent l’une des plus prestigieuses universités tokyoïtes, Waseda. Cet établissement privé accueille l’élite de la société nippone pour en faire les dignes héritiers de leurs richissimes parents. Son important campus s’étend au nord de Shinjuku, Tokyo, et comprend de nombreux bâtiments connus comme le musée du théâtre Tsubouchi. C’est aussi le terrain de jeu du (nom du groupe) qui est composé des fils et filles des familles les plus importantes du Japon et du monde asiatique. Ils se connaissent et sont amis depuis leur plus tendre enfance. Leur passe-temps favori ? Maltraiter les autres étudiants.

Ils choisissent leur cible d’après des critères très aléatoires comme un plateau renversé sur l’un des membres, une épaule bousculée dans un couloir, un regard jugé irrespectueux, un visage qui ne leur revient pas. Tout est prétexte pour embêter les autres. Il faut dire que les membres du (nom du groupe) n’ont aucun intérêt pour les études et s’ennuient alors pour tuer le temps, ils se défoulent sur les autres. On pourrait même dire qu’ils pratiquent l’ijime.

L’université Waseda n’accueille pas seulement la jeunesse dorée de Tokyo mais aussi tous les étudiants qui ont eu d’excellents résultats lors du test de pré-rentrée. La plupart du temps, ils se voient offrir une bourse parce qu’ils viennent des milieux populaires et ne peuvent donc pas payer les frais d’inscription seuls. Leur situation financière est le sujet des railleries des étudiants plus riches alors qu’ils essayent de s’intégrer à ce monde d’argent et de paillettes. Le (nom du groupe) les terrorise au point que même les étudiants ne les dénoncent pas, bien que le directeur soit au courant de la situation mais que voulez-vous qu’il fasse quelque chose quand ce sont les enfants des parents qui donnent les plus importantes donations à l’université qui sont impliqués ? Certains osent pourtant leur tenir tête afin de leur montrer que l’on ne joue pas avec les gens ainsi et que l’argent n’achète pas tout.

A la tête des « rebelles », la redoutable Viper sème la panique dans les rangs de l’élite de la société nippone grâce à ces chroniques où elle les assassine en révélant leurs plus sombres secrets. Son mot d’ordre ? Diviser pour mieux régner !